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Depuis plus de trois ans, le moteur de recherche Français Qwant essaie de trouver sa place au sein d’un univers totalement monopolisé par Google. Après un lancement difficile, Qwant vient d’atteindre 21 millions de visiteurs, contre 8 millions seulement en début d’année. Les utilisateurs sont pour le moment très Franco-Allemands mais une nouvelle tendance semble se démarquer ; contre le non-respect de la vie privée et le refus de l’anonymat imposé par Google. En effet, Qwant ne traque pas ses visiteurs, ne collecte aucune donnée personnelle de navigation ou de localisation et de ce fait, propose des résultats non dépendants du profil de chacun. Il y a un réel projet éthique autour de la liberté individuelle. Mais pour cela, l’entreprise Française est obligée de posséder ses propres serveurs, ce qui représente un investissement conséquent en millions d’euros.

La technologie utilisée est basée sur un l’I.A appelée Iceberg, possédant son algorithme personnalisé et lié à des critères spécifiquement choisis comme la qualité éditoriale, les liens, la technologie ou encore les commentaires sur les réseaux sociaux. Par souci de transparence, Qwant a même publié les sources des logiciels utilisés.

Pour être rentable, Qwant a passé plusieurs partenariats avec des plateformes comme TripAdvisor, eBay ou LeGuide. Alors comment cela fonctionne-t-il ? Tout simplement avec le principe du paiement au clic. Par exemple, à chaque fois qu’un utilisateur par l’intermédiaire de Qwant loue une chambre d’hôtel sur TripAdvisor, ce dernier reverse un pourcentage sur la transaction.

Mais le plus grand défi des années à venir sera l’obtention de plus de visibilité sur les navigateurs face à Google. En ce moment, Qwant tente de trouver des accords avec Mozilla pour que le moteur de recherche soit proposé à l’installation ou avec IOS et Android sur les mobiles. L’entreprise Française essaye également de promouvoir auprès des pouvoirs publics l’intérêt d’avoir une alternative européenne à Google. La start-up Française a même créé un moteur pour les enfants, Qwant Junior, qui filtre les résultats sexuels et violents. L’éducation nationale devrait le déployer dans les écoles et les lycées.

A suivre…

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Tags : Internet - Medias Sociaux - Mobilité   

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